Le South African Institute of International Affairs (SAIIA) et le Centre pour l’innovation dans la gouvernance internationale (CIGI) sont fiers de lancer la version actualisée du site Web Africa Portal (www.africaportal.org).
Créé en 2010 dans le but de rendre gratuitement et largement accessible la recherche sur l’Afrique, le site Africa Portal contient une riche collection de plus de 5 000 documents de recherche sur des thèmes clés tels que l’économie, l’énergie et l’environnement, la gouvernance et la législation, la paix et la sécurité ainsi que la santé et les droits de l’homme. Ces données de recherche sont produites par notre réseau, qui compte 73 établissements de recherche et groupes de réflexion. De leur côté, ceux-ci profitent d’une plus grande diffusion de leurs publications à l’échelle internationale. Créé en 2010 dans le but de rendre gratuitement et largement accessible la recherche sur l’Afrique, le site Africa Portal contient une riche collection de plus de 5 000 documents de recherche sur des thèmes clés tels que l’économie, l’énergie et l’environnement, la gouvernance et la législation, la paix et la sécurité ainsi que la santé et les droits de l’homme. Ces données de recherche sont produites par notre réseau, qui compte 73 établissements de recherche et groupes de réflexion. De leur côté, ceux-ci profitent d’une plus grande diffusion de leurs publications à l’échelle internationale.
Tablant sur les succès récoltés et tenant compte des changements majeurs survenus dans notre monde interconnecté, le nouveau site Africa Portal représente un grand pas en avant. C’est en effet une plateforme numérique destinée aux leaders d’opinion de tout le continent africain et du monde entier qu’on inaugure aujourd’hui, pour permettre une mise en commun de leurs points de vue avisés sur des sujets liés au développement de l’Afrique, à son économie, à sa politique et à ses dossiers internationaux.
Accessibles en divers formats, les analyses publiées sur ce portail sont le fait d’universitaires, de journalistes et d’experts. Elles visent à favoriser une meilleure compréhension des enjeux stratégiques et une mobilisation accrue à leur égard, et constituent une ressource précieuse pour la société civile, le milieu des affaires et les décideurs politiques.
« Notre monde change radicalement et, en cette période d’incertitude mondiale, il nous faut non pas moins, mais plus d’analyses rigoureuses et actuelles afin d’assurer une prise de décisions éclairées. Le site Africa Portal offre aux gens que les questions politiques africaines intéressent un point d’accès à guichet unique », déclare la directrice générale du SAIIA, Elizabeth Sidiropoulos.
On a remanié le portail en pensant aux lecteurs : les modifications apportées vont bien au-delà des changements esthétiques et améliorent l’expérience utilisateur et la visibilité des contenus. De navigation plus facile, le site offre une fonction de recherche perfectionnée et un accès fiable depuis les appareils mobiles, les ordinateurs de bureau et les tablettes.
« Le site Africa Portal représente pour les chercheurs et les décideurs une source de connaissances incroyable que cette refonte ne fait que bonifier, de dire le président du CIGI, Rohinton Medhora; l’objectif initial était de rendre l’information accessible, mais nous venons de franchir l’étape logique suivante en mettant l’accent sur les nouvelles formes de contenu, le partage social et l’accessibilité. »
Coaching de 40 jeunes acteurs dans le domaine des TIC
Organisé par le Centre d’Analyse et de Recherche sur les Politiques Economiques et Sociales du Cameroun (CAMERCAP-PARC), le Programme de Coaching de 40 jeunes acteurs dans le domaine des TIC s’est déroulé du 11 au 13 juillet 2017 à l’Hôtel des Députés de Yaoundé.
Ont pris part à ces travaux, 40 jeunes acteurs du domaine des TIC, animé par des experts et des coaches mobilisés par le Centre. L’ouverture officielle s’est déroulée en présence de plusieurs représentants des organes de presses sous la présidence de Monsieur le Directeur Exécutif du CAMERCAP-PARC. Dans son discours liminaire, il a souhaité la bienvenue aux participants, situé le contexte de l’activité et a défini les objectifs du programme. Il a enfin exhorté les jeunes startupers à oser pour viabiliser leurs idées. L’objectif étant un échange d’idées pour aider les jeunes à structurer leurs idées et leur donner ou redonner confiance en leurs capacités.
C’est sur une note de satisfaction et d’espoir en 40 jeunes acteurs dans leur développement en potentiel entrepreneurial et en montage de leurs projets que le Directeur Exécutif a clôturé la session par une remise des certificats de participation aux participants. La restitution des principales recommandations figure dans le rapport ci-joint.
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Atelier sur l’élaboration de la situation de référence des ODD au Cameroun
La cérémonie s’est déroulée à l’Hôtel Départemental de Mbalmayo, du 28 juin au 01 juillet 2017 en présence de Monsieur OKOUDA Barnabé, Directeur Exécutif du CAMERCAP-PARC.
Les Chefs d’Etat et de Gouvernement de 193 pays des Nations Unis ont souscrit en 2015 à un nouvel agenda de développement à l’horizon 2030. Cet agenda définit 17 Objectifs de Développement Durable (ODD), 169 cibles et plus de 200 indicateurs. La mise en œuvre de ces ODD comporte trois grandes dimensions à savoir la conduite de la politique de développement, la mobilisation des ressources et le suivi-évaluation. Pour la dimension suivi évaluation, il a été recommandé aux pays par le groupe des experts en la matière de produire le rapport de la situation de référence de ces ODD, avec comme baseline l’année 2016. Aussi, l’Institut National de la Statistique (INS), structure de coordination du Système Statistique National (SSN) et responsable de la dimension suivi-évaluation, a organisé du 28 juin au 01er juillet 2017 un atelier pour l’élaboration de la situation de référence des ODD au Cameroun. Cet atelier a connu la participation de plus d’une dizaine d’Administrations sectorielles conviées au regard de leur implication directe dans les politiques en rapport avec les ODD.
Les travaux ont été ouverts par Monsieur OKOUDA Barnabé, Directeur Exécutif du CAMERCAP-PARC. Il a remercié les participants pour leur présence, et a présenté l’objectif de l’atelier qui est de décrire la situation de référence des ODD au Cameroun.
La restitution des principales recommandations ayant fait l’objet de discussions en groupe figure dans le rapport ci-joint.
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Think Tanks africains et l’industrialisation de l’Afrique
Le 4ème sommet des Think Tanks africains s’est tenue à Abidjan en Côte d’Ivoire du 6 au 8 avril 2017 sous le thème « Think Tanks africains et l’industrialisation de l’Afrique ».
En marge de ce sommet, il s’est également tenue une session du réseau des Think Tanks africains et le 7ème Forum consultatif du Comité des instituts d’Analyse de politiques économiques de l’ACBF (PIC) sur le thème « viabilité de Think Tanks pour une mise en œuvre efficace des politiques en Afrique ».
Organisées par la Fondation pour le Renforcement des capacités en Afrique (ACBF) et la Cellule d’analyse de Politiques Économiques du CIRES (CAPEC), le Centre d’Analyse et de Recherche sur les Politiques Economiques et Sociales (CAMERCAP-PARC), y a pris part et a été représenté par L’ Expert en Ingénierie de la Formation et Emploi Jeune. A ce titre, il a présidé les travaux de la Session parallèle 1 sous le thème « Programme de Recherche pour le Changement de l’état d’esprit en vue du développement industriel de l’Afrique ».
Ont pris part à ces travaux, des représentants des Think Tanks africains, mais également des partenaires au développement à l’instar de la Commission Economiques des Nations Unies pour l’Afrique(UNECA), la Banque Mondiale, la Commission de l’Union Africaine (CUA), la Banque Africaine de Développement (BAD), AFRIEXIMBANK, le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’Agence de Planification et Coordination du NEPAD, International IDEA, etc.
Télécharger le rapport ici
Présentation des résultats de l’étude sur la démographie des entreprises au Cameroun
A la suite de plusieurs constats non reluisants sur le climat des affaires au Cameroun, et en vue de la promotion de l’investissement privé productif, le Gouvernement a lancé en 2008, une réforme visant à réduire les délais de création des entreprises. Ces délais étaient de 38 jours en moyenne (Rapport Doing Business 2009).
Cette réforme a abouti en 2010 à la mise en place d’un programme de guichets uniques de création d’entreprises, au sein des Centres de Formalités de Création d’Entreprises (CFCE). Une mesure porteuse d’espoir pour la relance de l’économie camerounaise en quête d’un nouveau souffle. Cinq ans après leur mise en œuvre, 40 502 PME ont été créées à travers le territoire national, traduisant l’adhésion des camerounais à cette mesure de politique économique.
C’est sur la base de tels constats que le Centre d’Analyse et de Recherche sur la Politique Economique et Sociale (CAMERCAP-PARC), sur accord du MINPMEESA, a engagé une étude sur l’évaluation de l’impact de cette réforme sur l’économie, en matière de croissance et d’emploi. L’objectif visé par l’étude est de :
- Analyser les performances de la réforme sur les CFCE ;
- Déterminer les caractéristiques démographiques des entreprises créées dans les CFCE ;
- Mettre en place un dispositif de suivi des PME.
La démarche méthodologique a consisté en : (i) une revue documentaire, à l’effet d’établir un état des lieux sur le processus de création d’entreprise dans le cadre des CFCE ; (ii) des travaux de collecte et analyse de données auprès des huit (08) les CFCE opérationnels ; et (iii) la conception en d’une mise en place d’un dispositif de suivi des PME, une application en open data.
Au terme des travaux :
- Le nombre d’entreprises créées est passé de 476 en 2010 à 13 374 en 2015. Ainsi, en termes de stock, on a dénombré 40 502 entreprises créées à travers les CFCE depuis leur mise en place. Traduisant un accueil favorable à la reforme ;
- Les centres de Yaoundé et Douala enregistrent 91% des effectifs des PME créées. Les entreprises créées sont pour la plupart des établissements (77%) et, des sociétés anonymes et des sociétés à responsabilité limitée (22%). Les établissements sont majoritairement créés dans la ville de Yaoundé (54%) et les Sociétés anonymes et des sociétés à responsabilité limitée se concentrent dans la ville de Douala (66%). Environ 24% des entreprises sont créés par des promoteurs de sexe féminin et les femmes créent plus des établissements (89,6%) ;
- La Chine a supplanté la France comme premier investisseur étranger au cours des cinq dernières années. Et les autres promoteurs étrangers sont le nigérians, les libanais et les indiens ;
- Les promoteurs des PME ne sont pas des porteurs d’ambition. Près de 99% ont déclaré leur chiffre d’affaires inférieur à 100 millions. En outre, 12% des promoteurs ont déclaré un chiffre d’affaires inférieur à 15 millions ;
- La répartition sectorielle indique que 74,4% promoteurs d’entreprise ont déclaré leur activité dans le secteur des services. Seulement 348 promoteurs se sont lancés dans les activités agricoles et d’élevage et, 557 dans la transformation industrielle. Les prestations de services (45,9%) et les activités commerciales (27,1%) sont les branches d’activité pour lesquelles les créations sont nombreuses.
- En termes d’emplois déclarés, la majorité des entreprises crées sont unipersonnelles (87,5%) et seulement 16 entreprises ont démarré avec au moins 20 employés. Au total, on n’estime qu’environ 52 530 emplois déclarés par des promoteurs des PME au cours de la période sous revue. En moyenne, le chiffre d’affaires déclarées par les promoteurs de PME est projeté à 812 milliards de FCFA ;
- L’analyse des caractéristiques démographiques des PME a révélé que le taux de survie moyen des entreprises créées est de 27,7% cinq ans après leur création. Par secteur d’activité, ce taux est plus élevé dans les entreprises des secteurs « transformation industrielle (66,4%)» et « activités agropastorales (46,8%) ». À l’inverse, le taux de mortalité est plus élevé dans les PME des secteurs « prestation de service (76,7%)» et les BTP (74,2%). Selon la juridique, le taux de mortalité des entreprises est plus élevé dans les Etablissements (82,3%) par rapport aux SA/SARL (36,1%).
La forte mortalité des entreprises serait liée à certains facteurs, notamment (i) l’absence d’assistance, (ii) la peur du et la recherche du gain facile et, (iii) le mauvais encadrement des jeunes entrepreneurs.
La réalisation de cette étude a connu quelques difficultés. On peut citer entre autres : l’inexistence d’une base des PME centralisées et reliant tous les CFCE et le non-respect des nomenclatures principalement au niveau de l’enregistrement des activités.
L’étude propose ainsi une application de suivi de la démographie des entreprises crées dans les CFCE, avec pour objectif principal de retracer en temps réel les mouvements affectant la population de ces PME. Spécifiquement, cette application devrait donner les coordonnées géoreferenciées des PME, les différentes statistiques sur les entreprises pour une période donnée et permettre de faire un ensemble de recherche multicritères sur les entreprises.
Au regard des résultats ci-dessus, la réforme des CFCE a amélioré significativement la promotion des créateurs richesses au Cameroun sur la période 2010-2015, mais leur contribution au développement de l’économie nationale n’est pas encore perceptible. Cette réforme fait face à d’autres obstacles majeurs : un taux de mortalité des PME trop élevé en phase de démarrage. Des programmes relatifs au suivi et l’accompagnement des porteurs de projet pourraient permettre de réduire considérablement ce taux de mortalité et contribueraient au développement des entreprises gage d’une croissance forte et durable.
Télécharger dispositif de mortalité des PME ici (les deux volumes ont été présentés le même jour)
Deuxième assise nationale sur le cadrage de la professionnalisation des enseignements universitaires au Cameroun
Les Deuxièmes Assises Nationales sur le Cadrage de la Professionnalisation des Enseignements Universitaires au Cameroun se sont tenues du 11 au 13 Octobre 2016 à l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé sous la présidence du Ministre de l’Enseignement Supérieur, Chancelier des ordres Académiques Pr. Jacques FAME NDONGO sur le thème « Enseignement supérieur et Demande sociale ».
Organisées avec la collaboration technique du Centre d’Analyse et de Recherche sur les Politiques Economiques et Sociales (CAMERCAP-PARC), qui a accompagné le comité d’organisation desdites assises pour produire une étude de cadrage de la professionnalisation des enseignements universitaires.
Ont pris part à ces assisses, plus 130 participants dont les recteurs des 08 universités d’Etat, accompagnés des vice-recteurs en charge des enseignements et de la professionnalisation, l’ensemble les doyens des facultés, les directeurs des autres établissements et écoles relevant des universités publiques, des promoteurs et chefs d’établissements des institutions universitaires, des responsables du MINESUP et des représentants des organisations patronales. Le Coordonnateur du CAMERCAP-PARC était accompagné d’une délégation composée de 03 experts.
Last modified: 17 septembre 2019
