Le discours officiel sur l’Import-substitution (IS) et la promotion du made-in-Cameroon tiennent le haut de la marge de tous les documents et prises de parole officiels en matière de politique économique au Cameroun depuis le lancement de la SND30 en 2020. Beaucoup a été dit, sur la stratégie nationale de développement. Quant au faire et à l’évaluation des résultats, les pages semblent moins ou peu noircies.
En effet, cette approche, qui vise à réduire la dépendance vis à-vis des importations de biens et services, en encourageant la production locale, recèle un fort potentiel pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et permettre au pays de réaliser les objectifs de développement durable, de l’Agenda 2030 des Nations Unies auquel le Cameroun a souscrit aux cotés des 192 États membres, depuis 2015.
Dans les faits, les actions visibles et engagées semblent tourner autour des biens (physiques) quand il s’agit de faire la promotion du made-in-Cameroon en national ou à l’exportation. Or, la balance commerciale est théoriquement constituée de deux parties : la balance des biens et celle des services. À l’heure de l’économie numérique portée par l’intelligence artificielle (IA) et du tertiaire, la politique nationale d’IS du Cameroun mérite, à notre humble avis, d’être scrutée et examinée à l’aune d’une analyse dialectique entre les Biens et les Services.
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Last modified: 6 janvier 2025
